Toutes les dynamiques, d’élaboration stratégique, de transformation, de projet, mobilisent des gens, des personnes, dans et hors les organisations. Les démarches d’intelligence collective, celles-là même que nous promouvons, concevons et mettons en œuvre se dotent d’une exigence renforcée dans la façon de mobiliser les personnes. Les quelques mots de ce billet évoquent le socle de toutes ces approches, l’écoute, en remontant jusqu’à sa source, la parole.
La parole des gens… L’expression individuelle… Ces mots qui font des phrases. Ces phrases qui échappent au formatage, que ce soit celui de la communication, qui les normalise, ou de l’expertise, qui les remet en ordre.
Une parole qui s’écrit, qui s’inscrit, qui de ce fait prend une autre forme, mais garde tout son poids. Le verbatim est cette alliance entre l’écrit et la voix. S’il ne peut conserver l’intégralité du souffle originel, il étend sa durée de vie et sa portée.
Si et seulement s’il est fidèle à la parole, alors il en conserve le sens et n’en perd pas tout à fait la sensibilité, voire l’émotion.
Et si la libération des énergies commençait avec la libération de la parole ? Une parole dont on n’aurait pas peur et que l’on respecterait assez pour ne pas la dénaturer ?
Ce billet exprime un point de vue. Il est surtout une invitation à en initier d’autres, en prolongement ou en rebond par rapport à cette esquisse. Les réactions et commentaires sont donc les bienvenus…
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